Portrait de carrière : entrevue avec Josée Bourbonnais, technologue senior principale
À la fin de l’année 2018, la technologue Josée Bourbonnais a annoncé son départ à la retraite. En hommage aux 31 années qu’elle a dédiées à la firme, nous lui avons consacré une entrevue pour revenir avec elle sur les moments forts de sa carrière, sa spécialisation dans la rédaction de devis, ses souvenirs chez Jodoin Lamarre Pratte architectes et sa perspective sur la pratique.
Sa rigueur, sa gentillesse et sa disponibilité en ont fait une ressource d’une valeur inestimable pour la firme, et c’est avec un pincement au cœur que nous lui souhaitons un bon départ en retraite !
Josée Bourbonnais, technologue en architecture spécialisée dans la rédaction de devis
Josée obtient son diplôme de technologue en architecture en 1972. Après avoir travaillé pour deux bureaux montréalais, elle rejoint Jodoin Lamarre Pratte architectes en 1988. À son arrivée elle travaille d’abord brièvement sur le projet du campus de l’Université du Québec à Montréal, puis participe à la phase d’exécution et à la surveillance de chantier pour l'agrandissement et la rénovation du Musée McCord. Elle travaille ensuite un an au bureau de projet pour la transformation de l’ancien Pavillon de la France pour accueillir le Casino de Montréal, puis au bureau de Dan S. Hanganu sur le mandat de l’École des Hautes Études Commerciales (HEC Montréal). À partir de 1998 Josée travaille au sein du bureau de projet pour les travaux d'agrandissement et de réaménagement majeurs de l’aéroport de Dorval (aujourd’hui aéroport international Montréal-Trudeau) où elle restera près de 10 ans, principalement en tant que surveillante de chantier. À son retour en 2009 elle travaille sur le projet du Centre d’Hébergement des Sœurs Grises, pour lequel elle rédige son premier devis complet et développe par la suite une véritable expertise en rédaction de devis. Sa rigueur, sa gentillesse et sa disponibilité en ont fait une ressource d’une valeur inestimable pour la firme, et c’est avec un pincement au cœur que nous lui souhaitons un bon départ à la retraite !
L’enfance
Enfant, quel métier rêvais-tu de faire ?
Je voulais être décoratrice d’intérieur. Tout ce qui touchait à la décoration, l’habitation, j’ai toujours voulu faire ça.
À quel jeu aimais-tu le plus jouer quand tu étais enfant ?
J’aimais beaucoup dessiner, créer. J’adorais inventer des vêtements pour mes poupées.
Les études et les débuts en architecture
Qu’est-ce qui t’a donné envie d’étudier l’architecture et de faire le métier de technologue ?
Je savais que j’aimais la création mais aussi le côté technique. Progressivement je me suis dirigée vers l’architecture, il y avait l’air d’avoir plus de débouchés. Il y avait un nouveau programme en technique de l’architecture qui avait ouvert l’année précédente au Cégep de Saint-Laurent et je me suis inscrite. Je n’ai jamais regretté d’avoir choisi cette discipline. J’ai trouvé un emploi dès mon diplôme obtenu, et tout au long de ma carrière j’ai de plus en plus aimé ce métier.
Combien y avait-il de femmes dans ta promotion ?
Il n’y en avait pas beaucoup, c’était les années 70 ! Nous étions seulement deux sur une vingtaine d’étudiants. Et dans la promotion précédente il y avait seulement une fille. Ça a pris de nombreuses années avant que cela change.
Est-ce que c’était encouragé dans ta famille de faire des études ?
Oh oui. Mon père aurait même aimé que j’aille à l’Université.
Comment se sont passées tes études ?
Très bien. Plus jeune j’avais de la difficulté à l’école, j’étais plutôt dans les derniers de la classe que dans les premiers. Mais plus ça allait et plus je réussissais bien, et en architecture j’ai bien réussi, parce que je ne l’avais jamais eu facile et j’étais habituée à bûcher !
C’était peut-être parce que c’était pile ta branche ?
Oui aussi, mais c’est vraiment parce je me suis habituée très jeune à travailler dur. Et plus j’avançais mieux je réussissais. Mais c’est sûr que ça m’a toujours demandé beaucoup de travail.
Vous n’étiez que deux filles dans ta promotion au Cégep, as-tu trouvé que c’était difficile en tant que femme ?
Non je ne pense pas et je pense que pour ma consœur c’était la même chose. On se faisait respecter et puis on se mêlait très bien au groupe. Je ne peux pas dire que j’ai eu de la difficulté, tout au long de mon parcours, à m’imposer, y compris quand je faisais de la surveillance de chantier.
Tu mentionnais avoir trouvé un emploi tout de suite après tes études ?
Oui. J’ai terminé mon cours en 1972, il y avait beaucoup de travail à l’époque et plusieurs bureaux passaient des annonces au Cégep. J’ai été engagée à Cartierville, avec deux autres finissants de ma promotion, dans un bureau d’une dizaine d’employés, Berthiaume Blanchet Arab architectes, et j’y suis restée dix ans. Il y avait peut-être deux ou trois femmes dans l’atelier. Je faisais toutes sortes de choses, mais ce n’est pas là que j’ai vraiment pris goût au métier. Puis j’ai travaillé chez Bisson Hébert et Berthomy où je suis restée 6 ans.
L’expérience avec Jodoin Lamarre Pratte architectes
Comment avais-tu entendu parler de la firme ? Comment y as-tu obtenu un emploi ?
Je connaissais quelqu’un chez Jodoin Lamarre Pratte architectes, Louis Bellefleur. Un jour il m’a dit que la firme cherchait du personnel car il y avait beaucoup de projets, et il voulait savoir si j’étais intéressée. Comme je commençais un peu à m’ennuyer dans le bureau où j’étais, ça tombait bien. À l’époque j’ai donc rencontré Claude Sauvageau pour une entrevue et j’ai été engagée. C’est vraiment à partir de ce moment-là que j’ai pris mon envol et travaillé sur des projets que j’ai adorés.
Parmi les projets de la firme auxquels tu as participé, quel est celui sur lequel tu as le plus aimé travailler ?
Un des premiers projets sur lesquels j’ai travaillé c’était le Casino de Montréal, dans l’ancien Pavillon de la France. C’était le premier casino au Québec et le Pavillon de la France est un très beau bâtiment, c’était gratifiant de travailler sur un projet prestigieux. Nous étions organisés en bureau de projet sur place, à l’Île-Notre-Dame, et il y avait un formidable esprit d’équipe. Tout le monde travaillait ensemble et comme nous étions sur place, nous pouvions imaginer ce que nous allions faire avec le bâtiment. Le rythme était soutenu car c’était un projet en régime accéléré. Nous travaillions tous très fort, mais il y avait un tel esprit d’équipe, avec des activités organisées en parallèle, j’en garde un merveilleux souvenir.
Et le projet sur lequel tu as le moins aimé travailler ?
(Réfléchis quelques instants) Je n’en trouve pas !
Parmi toutes les réalisations de la firme, laquelle préfères-tu ?
J’aime beaucoup le Théâtre Gilles Vigneault à Saint-Jérôme.
Tu as travaillé 31 années pour Jodoin Lamarre Pratte architectes. As-tu déjà eu envie d’aller travailler pour une autre firme ?
Jamais ! Durant tout le temps que j’ai passé ici, il y a toujours eu des beaux projets, ça a toujours été dynamique.
Si pendant une journée tu avais pu être une autre personne du bureau, qui aurais-tu été ?
Catherine Demers ! C’est le bonheur de travailler avec elle. Elle est très respectueuse des gens, elle est à l’écoute, consciencieuse, et puis elle est drôle en même temps ! Elle a tellement de belles qualités. C’est au niveau de sa personnalité, et puis sa rigueur aussi. En fait je pourrais même passer plus qu’une journée à être Catherine !
Quel est l’événement social organisé par la firme que tu as préféré ?
J’ai beaucoup aimé la soirée de célébration du 60e anniversaire. Mais j’avais aussi beaucoup aimé le 45e organisé au Musée McCord. De manière générale, j’aime quand ça tourne autour du repas ! Quand je travaillais sur le projet de Casino de Montréal, l’équipe était très multiculturelle, le vendredi midi nous organisions des dîners, et chacun amenait des plats de son pays, c’était formidable.
Quel est ton meilleur souvenir au sein de la firme ?
Le party d’huîtres de 2008. C’est l’année où Michel Desrosiers est parti à la retraite et il y avait eu un hommage à tout le travail qu’il avait fait. Nous avions utilisé le rez-de-chaussée pour mettre des instruments de musique, il y avait une ambiance très conviviale, j’ai adoré.
Qu’est-ce que tu as le plus apprécié de la firme ?
La rigueur. Je suis fière de dire que j’ai travaillé pour Jodoin Lamarre Pratte architectes, parce que c’est une firme sérieuse, et qui est reconnue pour la rigueur de son travail. C’est vraiment ce que je retiens de la firme, parce que ce c’est une qualité que je trouve importante.
Si tu devais résumer en un mot ta carrière chez Jodoin Lamarre Pratte architectes, ce serait lequel ?
Confiance. Les associés au bureau m’ont fait confiance et c’est quelque chose que je n’avais pas ressenti avant. Il y avait beaucoup de reconnaissance aussi. Je pense entre autres à Marc Laurendeau. Quand il recevait des bons mots de la part des clients à propos des employés il venait nous voir, et il prenait la peine de nous les relayer. On ne le fait pas pour ça, mais ça fait toujours du bien. Ce sont des gens humains, qui ont de belles qualités et qui font que c’est agréable de travailler ici. Je n’ai pas vraiment connu les architectes fondateurs de la firme, mais je pense qu’ils avaient aussi ces qualités-là.
La firme a célébré en 2018 son 60e anniversaire. Que lui souhaites-tu pour les 60 prochaines années ?
J’espère que ça va ralentir ! Ou plutôt que la rapidité avec laquelle on fait les projets ne va pas aller en progressant. Le bureau a beaucoup grossi ces dernières années et j’espère que la firme réussira à préserver son identité, que les relations ne deviendront pas trop impersonnelles.
Le métier de technologue et de rédactrice de devis
Qui est ton architecte préféré ? Celui qui t’inspire le plus ?
Ici j’aime bien Pierre Thibault. Je trouve qu’il a de belles valeurs, sa façon d’intégrer la nature dans les projets. J’aime beaucoup aussi Mies Van Der Rohe.
Tu es technologue depuis plus de 30 années. Qu’est-ce qui a le plus changé dans le métier selon toi ?
Les échéanciers se sont beaucoup resserrés. Il me semble que nous n’avions pas autant de pression avant. C’est parfois frustrant parce qu’il y a moins la satisfaction du travail bien fait, il faut faire les choses vite et donc il y a des choses que nous n’avons plus le temps de faire.
Quand tu as débuté en architecture, la discipline était majoritairement masculine. Comment ça s’est passé ? Est-ce que tu as ressenti que l’on te traitait différemment parce que tu étais une femme ?
Non. Je n’ai jamais senti ça. Je pense que tant qu’on est sérieux et qu’on respecte les autres on peut se faire respecter. Même au chantier, je me suis toujours sentie à l’aise.
Le bureau s’est largement féminisé depuis ton arrivée avec aujourd’hui plus de 60% de femmes. As-tu remarqué un changement ?
Non pas vraiment. À part que maintenant il y a deux femmes patronnes, et c’est bien, il en fallait. Mais dans l’attitude générale je n’ai pas remarqué de changement.
Penses-tu que l’informatisation de la pratique et l’utilisation d’outils comme le BIM (Building Information Modeling) permet de faire de meilleurs projets ?
Oui. Je pense qu’avec REVIT – le peu que je connaisse de REVIT – le fait de tout voir en 3D, de modifier les plans en 2D et que ça se reflète dans la modélisation… Mais le problème ce n’est pas quel outil on utilise, ce sont les échéanciers. Peu importe l’outil, il faut prendre le temps de coordonner comme il faut, d’obtenir toutes les informations, et les dates d’échéance sont trop courtes au vu de l’envergure des projets. Ça met beaucoup de pression.
Quelle est selon toi la recette d’un bon devis ?
J’ai appris à faire du devis avec Michel Desrosiers, quand je travaillais à Dorval. Je voyais sa technique, sa rigueur, et j’appréciais beaucoup. C’est vraiment lui qui m’a donné le goût d’en faire. J’aime devoir travailler à la fois seule et en équipe. Je vais chercher l’information auprès de chacun puis je travaille seule, je rassemble tout et j’essaye de rendre l’information la plus claire possible. J’adore ce côté méticuleux, organisé. Mon objectif est que les personnes qui lisent le document le trouvent clair. Pour faire un bon devis, il faut aussi travailler dans un esprit d’amélioration continue. Je travaille beaucoup avec Vincent Marcoux, qui fait de la surveillance de chantier. Ce que j’apprécie c’est qu’il nous donne un retour de ce qu’il se passe au chantier. Les problèmes qu’il a pu vivre, soit parce qu’il manque de l’information dans le devis ou sur les dessins, ou par exemple un produit qui est discontinué, ou pour lequel l’entrepreneur propose une alternative qui serait peut-être meilleure… Il vient me voir et me suggère des choses à modifier pour le prochain devis, c’est un gage de succès pour les projets futurs car les documents sont continuellement améliorés. Je pense que les personnes d’ateliers et ceux qui font de la surveillance devraient toujours se parler, mais ce n’est pas toujours le cas !
As-tu des conseils à donner à la nouvelle génération de professionnels ?
Mon premier conseil ce serait de faire de la surveillance de chantier. C’est vraiment la meilleure école. Ce n’est pas donné à tout le monde et ça peut être très stressant, mais ça permet d’avoir une autre vision sur l’exécution et ça aide énormément à faire la part des choses entre ce qui est important et ce qui l’est moins. Mon premier jour en surveillance de chantier, sur le projet du Musée McCord, j’étais inquiète. Je pensais qu’il fallait connaître tout le projet par cœur et je me demandais aussi comment j’allais faire, alors que je n’avais que quelques années d’expérience, pour aller dire à un maçon qui pose de la brique depuis 20 ou 30 que le travail n’était pas bien fait ! Mais petit à petit j’ai pris confiance, et j’ai toujours été respectueuse. Ce serait mon deuxième conseil : être respectueux des autres, savoir écouter, prendre le temps de réfléchir et ne pas répondre trop vite aux questions !
La vie professionnelle et personnelle
En rétrospective, est-ce-que ce métier t’a apporté ce que tu cherchais ?
Oui je suis très contente du travail que j’ai eu. Ça m’a apporté beaucoup de satisfaction.
On dit souvent que les professionnels de l’architecture ne comptent pas leurs heures, as-tu trouvé difficile de combiner vie personnelle et professionnelle durant ta carrière ?
Je n’ai pas eu d’enfant. J’ai un conjoint depuis 30 ans mais on a chacun notre maison. Ça m’a donné pleine liberté de beaucoup travailler et j’aimais ça. Si j’avais eu des enfants j’aurais probablement été très tiraillée, et je ne suis pas sûre que j’aurais eu la satisfaction que j’ai aujourd’hui.
Qu’es-tu le plus fière d’avoir accompli ?
Je le dis en toute humilité mais dans mes dernières semaines à la firme, au vu des commentaires que j’ai reçu des différentes personnes, je me suis dit « je pense que j’ai bien fait mon travail ». J’aime mon travail, j’aime le travail bien fait. J’étais consciencieuse et c’est de ça que je suis le plus fière.
Quelles ont été tes plus grandes satisfactions professionnelles et personnelles ?
Je suis vraiment contente de la vie que j’ai. C’est une vie toute simple mais j’apprécie énormément d’avoir été capable de vivre de manière indépendante.
Quel a été le moment le plus difficile de ta carrière ?
J’ai eu des moments d’angoisse, parfois par manque de confiance. Je me souviens que quand je travaillais à Dorval, j’avais dû remplacer Michel Bourassa qui était parti en vacances. Il s’occupait du chantier et il y avait beaucoup d’aspects très techniques. Il y avait plein de monde autour de la table et c’est moi qui menais la réunion. Je m’étais préparée, mais souvent dans des occasions comme ça je ne me sentais pas à l’aise.
Le plus grand défi ?
Quand on m’a demandée de faire de la surveillance de chantier. Par la suite j’ai adoré ça, mais au début je me demandais vraiment si j’allais être capable. Un chantier ce n’est pas évident, c’est vraiment un environnement particulier.
Quelle rencontre professionnelle a été ton coup de cœur ? Pourquoi ?
Catherine Demers ! J’ai commencé à travailler avec elle avant qu’elle ne devienne directrice puis associée principale, sur la bibliothèque du Collège de Maisonneuve. Ça a cliqué tout de suite. Par la suite elle a pris la relève de Jean-Marie Bélanger sur les projets à l’aéroport. C’est vraiment comme ça que j’ai commencé à travailler avec elle, et c’était le bonheur !
Y-a-t-il quelqu’un que tu considères comme ton mentor, ou une personne qui a particulièrement influencé ta carrière ?
Il y a plusieurs personnes. Il y a d’abord l’architecte patron dont je relevais, Michel Bourassa. C’est quelqu’un d’assez réservé mais qui donne toujours l’heure juste, et quand il dit qu’il va te revenir, il le fait. Michel Desrosiers aussi, j’en parlais tout à l’heure. Les deux étaient très patients, ils prenaient le temps d’expliquer les choses, quand je venais les voir dans leur bureau, ils ne me donnaient jamais l’impression que je les dérangeais, ils avaient tout leur temps.
Tu t’apprêtes à partir en retraite. Qu’est-ce qui va le plus te manquer ?
Le travail en tant que tel, j’adore. Le travail de « décorticage » que demande le devis j’adore ça, et d’avoir la chance de travailler avec des gens avec qui on s’entend bien. Ça va me manquer. J’aurais peut-être continué si ce n’était pas autant de stress et des échéanciers si serrés.
Est-ce que l’architecture va faire partir de ta retraite ?
Oui, je vais toujours m’y intéresser. Quand je voyage je vais voir les bâtiments. Je prévois d’aller en Scandinavie l’année prochaine donc le design fera partie du voyage !
Et au niveau professionnel ?
Non, j’arrête. En ce moment je continue encore un peu, et je reviens de temps en temps au bureau pour du conseil ou des tâches précises. J’aurais aimé peut-être travailler une journée de temps en temps mais c’est difficile d’être impliquée de cette façon sur un projet. Et puis je n’ai plus le goût de vivre le stress que cela implique.
En rafale
Thé ou café ?
Café !
Matin ou soir ?
Celle-là elle est facile ! Je me lève à 5h du matin mais à 19h je m’endors !
Brique ou bois ?
Bois
Musée ou randonnée ?
Mon dieu ça c’est difficile, un peu des deux, mais plutôt musée.
Bureau ouvert ou fermé ?
Bureau ouvert
Action ou réaction ?
Action !
Rénovation ou nouvelle construction ?
Nouvelle construction
Party d’huîtres ou Beach party ?
Party d’huîtres sans hésiter !
Noir et blanc ou couleurs ?
Noir et blanc
Passé ou futur ?
Futur
Été ou hiver ?
Hiver
Roman ou film ?
Roman
Autocad ou Revit ?
Je connais plus Autocad mais je pense que Revit est plus performant.
Modernisme ou post-modernisme ?
Modernisme.
Penser ou agir ?
Les deux ! Penser avant d’agir !
Vélo ou voiture ?
Les deux, mais je me promène quand même plus en voiture.
Maison à la campagne ou condo en ville ?
J’ai les deux, mais je ne serais pas capable de me passer de la ville.
Londres ou New York ?
Londres
Acier ou béton ?
Acier