Complexe des sciences Richard J. Renaud de l’Université Concordia
Projet lauréat d’un concours d’architecture impliquant sept finalistes en 1999, le Complexe des sciences de l’Université Concordia situé au Campus Loyola a été conçu pour recevoir différents départements de la Faculté des arts et des sciences à l’intérieur d’un nouveau centre multidisciplinaire pour l’enseignement et la recherche. Avec son plan en « L », il délimite le coin nord-ouest du Campus Loyola tout en définissant une cour avec le bâtiment Bryan existant.
Localisation
Partenaires
Marosi Troy
Cardinal Hardy
Envergure
33 000 m² / 85 M$
Période de réalisation
1999 — 2003
Le nouveau bâtiment réinterprète l’utilisation traditionnelle de la base en pierre et du mur en parement de brique, tout en possédant un langage architectural résolument contemporain par la superposition de murs-rideaux et de pare-soleils, offrant transparence et texture aux volumes des laboratoires. L’objectif principal du projet a consisté à créer un complexe à la fine pointe de l’avancement scientifique tout en permettant une grande flexibilité afin de s’adapter à l’évolution de la recherche, des méthodes d’enseignement et des programmes. Les différents départements de science ont été consolidés dans un pavillon unique afin de favoriser l’interaction et la synergie entre l’enseignement et la recherche.
La superficie totale du bâtiment d’environ 33 000 m² est distribuée à 70 % en laboratoires d’enseignement et de recherche et 30 % en bureaux et espaces supports. Le complexe abrite les départements de biologie, de chimie et biochimie, de physique, de psychologie, de science de l’exercice, ainsi que le centre de recherche sur le génome humain, le centre technique des sciences, le Collège des Sciences et une animalerie. Comportant plus de 175 laboratoires, 220 hottes, et plusieurs types de comptoirs fixes et mobiles, le projet a été planifié de façon à fournir des espaces modulaires et flexibles pouvant être adaptés aux besoins constamment en évolution. La planification de la volumétrie a été développée en permettant le regroupement fonctionnel et la superposition des laboratoires, assurant une flexibilité spatiale, l’efficacité des systèmes de supports et un meilleur contrôle environnemental.
Mesures écoénergétiques : ventilation naturelle de certains espaces publics et conception des systèmes mécaniques permettant d’atteindre une consommation d’énergie de 24% inférieure aux recommandations du Code modèle national de l'énergie et ce malgré l’obligation de renouvellement d’air de 100% dans les laboratoires.